Arrivé
tout droit de sa Beauce natale en 1898, sur la colline de Montmartre
jalonnée de cabarets et d’ateliers d’artistes,
Gaston Couté (1880-1911), poète et chansonnier,
est venu écorcher un public bourgeois en bousculant la
tradition chansonnière sociale, y ajoutant son idéologie anarchiste et les accents subversifs de son patois paysan. « Poète maudit », il reste repris par des dizaines d’artistes, comme : Piaf, Lavilliers, …. C’est cette même fibre anarchiste, celle qui pousse à la révolte, qui a conduit Jihel (Jacques Lardie), ce dessinateur caricaturiste contemporain, libertaire aux mille talents, à mettre en scène au travers de plus de 240 cartes postales, le chemin tumultueux de la courte vie de bohême du poète/chansonnier, en y ajoutant une pointe d’uchronisme. Un préambule de Thierry Delmotte (APBB – Gaphil) relate la vie de Gaston Couté dans un style particulier, en jouant le visible, tout en créant l’apparence. |